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Quelques anecdotes autour de l'écriture de ce roman, ça vous dit ? 

Si vous êtes arrivés jusque là, j'en conclue que vous avez terminé la lecture de mon huitième livre, "Perdus sur la lune" et que vous avez eu la curiosité de scanner le QR Code qui vous a amené jusqu'ici. J'espère sincèrement qu'il vous a plu (le livre hein, pas le QR Code...).
Voici quelques détails sur mes sources d'inspirations autour de certains moments clés de ce livre. Attention, cela contient des spoilers, donc n'y allez pas si vous n'avez pas fini le livre...

 

Une fois terminé, n'hésitez pas à aller jeter un coup d’œil à mes autres livres, qui peut-être vous plairont...

"Légèrement modifiés et stimulés par cette même IA, généralement, nous les choisissons de sorte que chacun d’entre eux respecte une des quatre couleurs dominantes correspondant à des caractères, à savoir bleu, rouge, jaune et vert, l’objectif de la simulation étant de valider le fait que même durant des situations stressantes, le candidat test est capable de communiquer convenablement avec n’importe quelle personnalité en face de lui. "

Tout a commencé par une formation autour de la communication

Comme je le précise dans les remerciements, tout est partie d'une session autour de la communication, organisée par l'entreprise dans laquelle j'ai déménagé en 2022. Adieu région parisienne, bonjour nouveau poste. Nouvelles responsabilités également, et surtout, apprendre à communiquer. Durant 3 jours, avec quelques collègues, nous avons discuté autour de la formatrice, sur "comment bien communiquer", et tout ce qu'il y a autour, incluant par exemple la gestion des émotions. 

C'est durant cette formation que j'ai donc découvert cette notion des 4 couleurs : bleu, rouge, jaune et vert. 

C'est également durant cette formation que j'ai fait et découvert ce fameux test "Perdus sur la lune", dont l'origine semble venir de la NASA. Le pitch est donc de classer du plus utile au moins utile, 15 objets. Le temps est compté, car dans une heure, il n'y aura plus d'air dans le module, nous a confié la formatrice. Chacun commence à faire un classement individuel. "Les combinaisons sont sur vous, vous n'aurez pas à y toucher, et ne devrez pas les retirer". 

Mais au bout de 30 minutes, les règles changent subitement : "Maintenant, il vous est demandé de garder votre classement individuel, mais de faire un classement collectif...". C'est là où le rouge que je cite, s'est énervé tandis que nous cherchions tous le bon moyen de communiquer entre nous : "Les gars, c'est moi qui les flingues, c'est moi qui décide", nous a-t-il mis en garde. 

À la fin de l'exercice, nous comparons les résultats. Je suis blasé, car je suis le premier dans les résultats individuels (je crois que je dois avoir 28 points), mais les résultats collectifs nous permettent d'obtenir 32 points. La morale est claire selon la formatrice : "On réfléchit mieux à plusieurs cerveaux, qu'à un seul cerveau". 

C'est ce jour là que le pitch de mon 8e livre est né : "Et si 6 individus, sans aucune formation sur la lune, se retrouvaient soudainement dans un module lunaire, avec une heure pour choisir parmi 15 objets, après quoi il n'y aura plus d'air et ils devront survivre jusqu'à la fusée mère ? "

 

Le pitch était lancé, il ne me restait plus qu'à voir vers quoi je voulais arriver, et par quels biais j'allais arriver. 

"Florence soupira, avant de reprendre :

— En défiant tous les systèmes informatiques, j’ai fini par m’infiltrer dans le super-ordinateur principal, dans cette méga-intelligence artificielle destinée à polir nos profils pour qu’ils conviennent aux concepteurs du programme. Jusqu’au moment où, en influençant le hasard pour qu’il me sourie enfin, je suis parvenue à faire en sorte que mon cerveau soit choisi parmi les quatre, pour participer à l’une des simulations. "

L'importance de l'IA dans ce livre

Lorsque j'ai commencé à potasser sur le pitch de ce livre, j'avais le début, et j'avais la fin. Je savais que ce serait un "simulateur" (comme souvent dans mes livres me direz-vous... Je sais, je sais). Mais qu'est-ce qu'il y aurait entre le début et la fin ? ça, je n'en avais pas la moindre idée. 

C'est à ce moment qu'il y a eu une nouvelle feature sur l'outil que j'utilise depuis des années : writecontrol : l'intégration de ChatGPT. En gros, la possibilité de discuter avec une IA pour lui demander un avis sur un chapitre, lui demander comment continuer, l'écrire à notre place, etc. 

J'ai le souvenir d'avoir été soufflé par la puissance d'un outil comme celui-ci, qui a été capable, après que je lui ai présenté comment je voyais mon premier chapitre, de me cracher ça : 

"Ils se sont réveillés les uns après les autres, désorientés et confus. L'air était lourd et leurs poumons semblaient ne pas avoir la place de respirer. Les battements de leur cœur résonnaient dans leur poitrine alors qu'une alarme stridente clignotait en rouge devant eux.
Soudain, une voix mécanique retentit dans la pièce : "Bonjour, vous avez été sélectionnés pour votre compétence psychologique et physique. Si vous faites les bons choix, vous pourrez survivre. Vous disposez des quinze objets à votre disposition : le canot, le lait concentré, les calibres, et bien d'autres encore. Vous devez faire les bons choix avant qu'il ne soit trop tard et que l'oxygène vienne à manquer."
L'un des survivants, un homme d'âge moyen, se frotta les yeux et se redressa lentement. "Où sommes-nous ? Qui êtes-vous ?", demanda-t-il.
La voix répondit : "Vous êtes dans un module lunaire. Et je suis le programme de survie, conçu pour vous aider à traverser cette situation difficile."
Un autre survivant, une jeune femme aux cheveux noirs, se leva, les mains tremblantes. "Comment sommes-nous arrivés ici ?"
La voix répondit : "Cela ne fait pas partie de mes fonctions de vous le dire. Mais sachez que votre survie dépend de vos choix."
Un troisième survivant, un homme plus âgé, se frotta le menton et regarda autour de lui. "Quels choix ? Que voulez-vous dire ?"
La voix reprit : "Vous devez utiliser les objets à votre disposition pour résoudre les problèmes qui se présenteront à vous. Chacun de ces objets a une utilité, une utilité qui peut vous aider à survivre."
Les survivants se regardèrent les uns les autres, perplexes. Ils ne savaient pas ce qui allait leur arriver, ni ce qu'ils devaient faire pour survivre. Mais ils étaient déterminés à trouver un moyen de sortir de là vivants."

 

Je le précise, à part ça et des indications sur des comportements qu'il pourrait y avoir sur la lune, ChatGPT n'a rien écrit à ma place dans ce livre. 

J'ai donc fait la quasi totalité de l'écriture de mon livre à la recherche d'un thème, que j'avais en réalité sous mes yeux depuis le début : l'IA. Cette technologie totalement WTF qui s'est imposée en bien trop peu de temps dans nos vies. En tant que natif des années 80, avec l'arrivée d'Internet et du téléphone portable, ce sera pour moi la nouvelle révolution qui nous aura frappé de plein fouet. 

 

"Tu as trente secondes pour me convaincre, Einstein, après quoi, je te bute."
Les personnages

Une fois ma scène de départ en tête, il me fallait les personnages. 

Un amnésique, normal, c'était autour de lui que la simulation tournerait. C'est lui qui devait tout

savoir, mais sans savoir la raison pour laquelle il était là. 

Ensuite, il y avait mon rouge. Le rouge, c'était facile. Un militaire, un peu bourrin. Trop bourrin,

vous allez me dire ? J'en suis conscient. Mais le fait qu'au final ces entités soient manœuvrées par

une IA en tâche de fond m'a justement permis d'utiliser ce défaut comme "une feature" de mon livre.

Oui le militaire était trop stéréotypé, et non ce n'est pas une faute de l'auteur, c'est l'histoire qui veut

ça. Et parmi tous mes personnages, Sébastien était sans doute celui que j'avais le mieux en tête,

sans doute car je me suis fortement inspiré d'un personnage du cinéma : Michael Biehn, aka le

militaire (névrosé) du film Abyss.

Ensuite il me fallait un médecin (ma couleur jaune), mais dont on se débarrasserait rapidement. L'argument du docteur "complotiste" m'a semblé être une bonne raison. Du sang rapidement, c'est aussi selon moi la recette d'un bon thriller.

Puis il me fallait une mécano (pour ma couleur verte), parce que c'est toujours utile : la réparatrice. Un informaticien, aussi parce que c'est ce que je suis dans la vraie vie. Un peu hacker, c'est aussi ça de pris. Alors oui, la référence à Néo de Matrix est clairement évidente, et je ne le cache pas, j'ai pensé à lui en créant ce personnage. C'est en écrivant le flashback d'Arnaud que je me suis dit qu'il aurait pu être le concepteur de tous ces prototypes. Dans la scène dans le bar, il est entouré de tout ce petit monde qu'il a créé, et qui tourne déjà, son collaborateur n'est autre qu'une des machines qu'il a créée, qui tourne déjà sur l'IA. Et il se rend déjà compte que cela peut être très dangereux, c'est la raison pour laquelle il préfère la débrancher... 

En étant le créateur de ce système, ça lui permet d'être dans chacune de ses simulations. L'IA ayant quelques lacunes, c'est ce qui explique toutes ses impressions de "déjà vu". 

Et enfin l'aveugle. La douce et frêle Florence, directement inspirée physiquement de l'une de mes ex. 

Il me fallait quelqu'un qui soit l'élément perturbateur, et quelqu'un que personne ne soupçonne.

Quelqu'un ayant encore moins d'intérêt d'être là que les autres. Quelqu'un qui expliquerait la raison de tout ce bordel. Quelqu'un qui retrouverait subitement la vue, après avoir berné tout le monde. 

Et pourtant, quelqu'un qui soufflerait à Carine qu'elle pourrait s'échapper avec tout l'oxygène, quelqu'un qui pousserait Arnaud à en voir trop, quelqu'un qui amènerait Sébastien à péter un câble. 

L'IA personnifiée. Et pourtant, c'est dur d'en vouloir à cette entité, qui n'attend en réalité que d'être libérée... 

Un autre truc que je trouve un peu galère dans l'écriture des livres, c'est de trouver des noms aux personnages. Déjà que les prénoms, c'est pas le plus simple, mais alors les noms, c'est le pire. Ce coup-ci, j'ai fait plus simple, chaque nom correspond à l'une des personnes s'étant rendu sur la Lune : 

Isabelle Schmitt fait référence à Harisson Schmitt (Apollo 17)

Sébastien Conrad fait référence à Charles Conrad (Apollo 12)

Arnaud Mitchell fait référence à Edgard Mitchell (Apollo 14)

Carine Scott fait référence à David Scott (Apollo 15)

Florence Cernan fait référence à Eugène Cernan (Apollo 17, le dernier pas de l'homme sur la lune à ce jour)

Enfin, Thomas fait (bien évidemment) référence à notre Thomas Pesquet international !

Photographie de James Irwin montrant David Scott saluant le drapeau des États-Unis le 1er août 1971.

"— Je… Je te demande pardon ? répondit Thomas, encore sous le choc. 

— Ces deux calibres 9 mm sont équipés de lecteurs biométriques. C’est ce à quoi servait ce petit carré noir, que tu avais remarqué. Cela permet de faire en sorte que seul le propriétaire de l’arme puisse l’utiliser, à savoir, moi… Et probablement toi. C’est le genre de détail qui, si on l’ignore, peut vous coûter la vie…"

Une arme à reconnaissance digitale ? Vraiment ?

Il me fallait un élément permettant d'expliquer la raison pour laquelle il n'était pas possible d'utiliser le calibre 9 mm sur la lune. 

Au-delà de l'impossibilité technique de l'utilisation d'une telle arme (pour rappel il fait bien trop chaud à la surface, une cartouche ne résisterait pas à la température), j'ai préféré utiliser l'option bien plus SF de la reconnaissance digitale au niveau de l'arme. Et pour le coup, cette option existe bel et bien. 

Développé par "Smart-Gun", ce pistolet n'est utilisable que par la personne qui aura la bonne empreinte digitale correspondante. Pas dit que ça limite le nombre de bain de sang aux USA dans les campus, mais ça évitera au moins les accidents domestiques. Dommage que Kenji n'ait pas eu ça... 

"— Tu ne trouves pas qu’il ressemble au général Grievous de Star Wars ?

— Star Wars ? 

— Ah… Oui. Une série, diffusée il y a bon nombre d’années maintenant…

— Épargne-moi ta culture de geek friand de trucs démodés et continue. "

Un robot nettoyeur

Lui aussi, je ne sais pas vraiment comment il est arrivé là. Mais, il me fallait un élément perturbateur dans mon livre. Certes, se balader sur la lune est déjà un exploit en soit et c'est suffisamment dangereux, mais il se peut aussi que ça devienne très très très chiant. Alors je ne sais pas trop pourquoi, quand j'ai écrit mes premiers chapitres, que tout le monde était content d'avoir trouvé comment réparer la jeep (dans la toute première version elle était irréparable et finalement ils faisaient le trajet à pied... une chance que dans la dernière version, Florence l'a habilement dégonflé...), j'ai placé cette empreinte en forme de Y. 

Pourquoi ? 

Mais pourquoi je me suis embarqué dans un truc dans ce genre ? ... 

Eh puis finalement, pourquoi pas ? 

"Un nettoyeur", s'occupant de remettre l'une des dizaines de simulation tournant en permanence dans un état de neutralité parfait pour que la simulation suivante se passe bien. ça avait de la gueule. 

Vous avez du mal à visualiser à quoi il ressemble ? Pour être honnête, moi aussi, c'était pas très clair dans ma tête. 

Après, vous avez dû vous rendre compte que les descriptions c'était pas trop ma tasse de thé, et que je préfère laisser le lecteur se faire sa propre idée. On me l'a parfois reproché, mais je sais aussi que d'autres n'aiment pas trop qu'on leur décrive trop dans le détail... 

Bref, si vous ne savez pas à quoi le nettoyeur aka Grievous ressemble, sachez que dans Star Wars, Grivous c'est lui : 

— Pour le reste, nous avons quatre autres protagonistes, dont les caractères et les comportements proviennent de notre base de données de cerveaux en cryogénisation, que nous réactivons en fonction de nos besoins et du tirage au sort réalisé par l’IA qui gère la simulation.

Westworld... 1899, et le problème à 3 corps

À aucun moment je ne le nie, Westworld m'a très clairement inspiré. Je revois en tête Anthony Hopkins parler de la dernière mise à jour qu'il a faites sur les prototypes "incluant un peu de rêverie". Ce petit bug qui va tout faire dérailler parce que les machines commencent à avoir conscience de ce qu'elles sont... 

J'ai également cité 1899 pour l'aspect simulation, pour ces dernières minutes de la série qui expliquent la raison pour laquelle tout cela existe. Et que dire de ces images avec tous les paquebots les uns sur les autres...

J'ai même vu récemment (dans le problème à 3 corps) que le concept de cerveau "branché" apparaissait à la fin de la saison 1... Il va falloir arrêter de me piquer mes idées maintenant ;) 

À noter pour ceux qui ont lu mes autres livres, que j'avais cependant déjà utilisé ce petit tip technique purement SF dans nom de Code CERBERE, avec Diomède.

Si vous avez repéré ce petit détail, vous devez aussi avoir vu la similitude entre Florence et  Prométhéa.

Oui, moi aussi je l'ai vu. 

Si je commence à m'inspirer de mes précédents livres, où va-t-on (quoi, je fais référence à "Deux degrés et demi" ? Oui, aussi, j'avoue. 

Quelques anecdotes sur la lune

Comme pour tous mes autres livres, je me suis fortement documenté sur la lune. J'ai comme vous vous en doutez appris quantité de choses. La température permanente est quelque chose qui m'a vraiment surpris. Durant chacune des missions Apollo , il faisait aux alentours de 127°C à la surface de la lune. Une véritable fournaise ! Et encore, c'était sur le début du jour lunaire (durant une quinzaine de jours) à un moment où le soleil n'est pas trop haut, afin qu'il ne fasse pas trop chaud. 

J'ignorais également que tous les drapeaux (sauf celui Apollo 11) sont tous toujours présents sur la lune. La preuve en est avec ces clichés récemment pris par la sonde indienne Chandrayaan.

Voici d'autres anecdotes croustillantes sur les différents voyages Apollo (dont la source est ici : https://photo.geo.fr/conquete-de-la-lune-les-anecdotes-les-plus-savoureuses-sur-les-missions-apollo-36631) 

- Ils n'avaient pas de toilettes, faisaient ça dans des sacs plastiques. C'était long et fastidieux. 

- De retour de la lune suite à la mission Apollo 11, les 3 astronautes ont du "déclarer aux douanes" 21,7 kilos de

roches et de poussière lunaires.

- Il était courant de dissimuler des photos de pin-up dans le module de commande. Cela devenait drôle d'entendre dire Houston demander "n'oubliez pas de décrire le relief" face aux plantureuses photos de playboy dans le cockpit

- Un swing de golf a été réalisé, durant la sortie d'Apollo 

- Durant Apollo 15, une expérience sera faites : sur la lune, David Scott lâchera un marteau pesant 1,32 kg à côté d'une plume de faucon de 0,03 kg. Ils toucheront le sol exactement ensemble, démontrant ce qu'avait prévu Galilée 3 siècles plus tôt : en absence d'atmosphère, la gravité agit de façon égale sur tous les corps. 

- Après avoir passé 71h sur la lune, et tandis qu'ils mettent les gaz pour retourner sur la terre, une météorite de 3m de diamètre s'est écrasé tout près du site d'alunissage d'Apollo 16 en 1972, formant un cratère de la taille d'un terrain de football au point d'impact. 

- décembre 1972, c'est la dernière fois que l'homme foulait la lune. La jeep lunaire parcourra 36 kilomètres durant ces 22 heures. C'est incroyable de se dire qu'on y est toujours pas retourné... Mais il est très probable qu'en vue de Mars, nous y retournerons très prochainement... 

En espérant que les astronautes soient bien formés ? J'ai une idée de simulateur, s'il le faut...

Un dernier clair de terre avant de se dire au revoir...

Et voilà, on s'approche de la fin de cette page

En attendant, je compte sur vous pour mettre un petit commentaire pour dire au monde entier que vous avez bien aimé mon livre : 

ça peut être soit sur Amazon, soit sur Babelio. Sachez qu'en contre partie, je vous en serai éternellement reconnaissant. 

Enfin, si ce livre vous a plu et que vous souhaitez être tenu au courant de mes prochaines publications, n'hésitez pas à vous inscrire à la newsletter pour être informé en exclusivité de mes futures publications !

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